Les Aixois(e) et l’automobile
 
 
On imagine et l’on teste de nouveaux modes de moyens de transport : le voyage automobile (bien que le mot n’existe pas encore). Mais pour le moment, on n’en reste qu’aux projets. Il faudra attendre 1876 pour le développement du moteur à 4 temps (cycle thermodynamique de Beau de Rochas) En même temps il existe des moteurs à gaz, des moteurs électriques..
Et il faudra attendre 1890 pour voir la première voiture à essence Daimler de série du monde produite à 180 exemplaires : c’est ce type de locomotion qui va connaître un très grand développement au XXe siècle.  
 
En 2011 on en est resté aux automobiles à essence : les automobiles mues par traction électrique n’ont pas encore envahi le marché.
 
 
 
 
Les Aixois et la révolution industrielle
 
Adduction d’eau    TRANSPORTS     Éclairage     Manufactures     Photographie    Télécommunications    
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L’électricité appliquée à la locomotion
 
 
“Le monde savant se préoccupe beaucoup d'une découverte qui, si elle aboutit, produira une véritable révolution industrielle. Un ingénieur écossais, M. Thomas Allan, prétend avoir trouvé le moyen de substituer comme force motrice, l'électricité à la vapeur, ce qui supprimerait le danger des explosions et réduirait, dans des proportions très notables, les frais de locomotion ou d'impulsion nécessités par l'emploi des machines (...) le rapport des commissaires ne laisse aucun doute sur l'application facile et économique de l'électricité aux usages de locomotion et de manufacture (...)”
(Le Mémorial d’Aix, 1857-06-07)    
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La vapeur appliquée
à la locomotion routière
 
 
“ (...) Dans l'avenue de Saint-Cloud et de la plaine de Passy, on a fait l'essai d'un coupé à quatre roues, marchant au moyen d'une petite machine à vapeur grosse comme un chapeau d'homme. Cette machine mettait en mouvement une petite presse qui jetait des prospectus à droite et à gauche. C'est, disait-on, la création d'un commis-voyageur(...)”
(Le Mémorial d’Aix, 1855-09-09)    
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Le bateau électrique
 
 
Le 13 septembre 1838 Jacobi pilote un navire mû par un moteur électrique d’une puissance de 220 W sur la Néva à Saint-Pétersbourg, parcourant 7,5 km à une vitesse d'environ 2,5 km/h. Une trentaine d’années plus tard on semble s’extasier sur le même type d’expérience. On n’a donc fait aucun progrès sur le sujet.
 
On parle d'une prochaine expérience qui doit se faire sur le grand bassin des Tuileries. C'est une application nouvelle de l'électricité à la locomotion.
Un petit navire électrique, construit sur les plans de M. Morin, inventeur, serait destiné à démontrer la possibilité d'appliquer l'électricité comme moteur aux vaisseaux des plus grandes dimensions.
 
(Le Mémorial d’Aix, 1867-03-24)