Prospectus d’annonce de la future parution du journal
Qu’est-ce que “Le Mémorial d’Aix” ?
 
 
“Le Mémorial d’Aix” est un hebdomadaire qui est paru à Aix-en-Provence depuis le 18 novembre 1837 jusqu’au 13 août 1944.
 
Conservé par la Bibliothèque Méjanes d’Aix-en-Provence, il a été numérisé et on peut désormais le consulter sur le site de cette bibliothèque où il y est téléchargeable.
 
Le premier numéro officiel a été précédé d’un prospectus destiné aux futurs abonnés (voir ci-dessous).
Une vingtaine d’années plus tard, la Rédaction dresse un bilan de son oeuvre (voir article ci-dessous).
Le Mémorial d’Aix
 
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Le Mémorial vu par le Mémorial
 
“Le Mémorial d'Aix entre aujourd'hui dans sa vingt-troisième année d'existence. Peu de journaux des départements ont une aussi longue période de publicité. La vitalité de cette feuille démontre son parfait accord avec l'opinion publique de cette ville, dont elle a toujours été et s'efforcera toujours d'être l'organe et de représenter les intérêts. Nos compatriotes, qui ont soutenu sa rédaction dans son oeuvre d’ordre et de progrès, continueront, nous osons l'espérer, à lui prêter leur concours et leurs encouragements et à lui faciliter ainsi sa tâche hebdomadaire.
La mission de la presse provinciale est toute simple, aujourd'hui qu'elle est dégagée des polémiques de parti. Etre de son époque et de son pays, favoriser leurs développements intellectuels, matériels et moraux, dégager les esprits des ténèbres de l'ignorance et des erreurs du passé, s'orienter sur l'avenir et fixer toujours les yeux sur son aiguille aimantée, éviter les disputes oiseuses ou personnelles, donner la publicité à toutes les idées fécondes, toutes les découvertes pratiques qui émanent du domaine de la conception ou de l'action humaines, garder son indépendance dans toutes les questions et divorcer avec toutes les coteries, divulguer plus de faits et d'explications que de discussions stériles, n'être en un mot que l'organe de la liberté de la pensée, de la conscience et de la science, tel est le programme que nous nous sommes tracé, et que nous nous efforçons de suivre depuis longtemps. Nos lecteurs apprécieront si nous avons toujours suivi cette ligne la plus droite pour arriver au bien, qui est le but constant de nos recherches et de notre ambition.
Tous les hommes, quelles que soient leur origine et leur manière de voir, peuvent marcher avec nous sur ce terrain neutre, où toutes les opinions, toutes les idées pacifiques et progressives se donnent la main, et forment une sainte alliance dont on n'exclut que les exagérations de principes et de paroles, les exaltations dangereuses et les endurcissements systématiques.”
 
(Le Mémorial d’Aix, 1859-01-02)