Les Aixois(es) et les transports
 
 
Avant 1848, l’usager ne connaît que la marche, le cheval ou la diligence. Les Aixois suffisamment fortunés voyagent beaucoup, que ce soit pour le plaisir ou pour des raisons professionnelles. Ainsi, en 1843, le mouvement de voyageurs est de 1200 individus par jour sur le trajet Aix-Marseille, dont 400 seulement viennent du nord (Le Mémorial d’Aix, 1843-05-11).
 
L’année 1848 marque une révolution dans les moyens de transport avec l’arrivée du chemin de fer à Marseille. La nécessité de faire bénéficier Aix de cette révolution a donné lieu pendant des années à de nombreuses polémiques, voire de luttes, dont “Le Mémorial d’Aix” s’est fait le témoin (Cf. Historique).
 
La construction de la gare au pied de la place de la Rotonde a signé la naissance d’un nouveau quartier présentant d’abord un caractère industriel et promis à un bel avenir culturel et commercial quelque 150 ans plus tard (Cf. Gare).
 
Néanmoins, la couverture du chemin de fer ne permet pas de répondre à tous les besoins en transport en commun : la voiture hippomobile a encore de l’avenir (Cf. Voyages).
 
Mais tandis que certains, poursuivant le rêve d’Icare, continuent de travailler sur les futurs transports aériens, d’autres restent sur terre et développent un moyen de transport individuel : la bicyclette (Cf. En route vers le futur).
 
Avertissement : Pour les commodités de l’exploration du thème Transports, la revue de presse a été répartie en 4 chapitres auxquels on accède par les liens du bandeau : Gare, Historique, Voyages, En route vers le futur.
 
Les Aixois et la révolution industrielle
 
Adduction d’eau    TRANSPORTS     Éclairage     Manufactures     Photographie    Télécommunications  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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1870. Le règlement des chemins de fer
 
 
La cour de cassation, dans son audience du 23 mars, a rendu l'arrêt suivant, qui intéresse tous les voyageurs en chemin de fer.
Les affiches placées dans les gares de chemin de fer pour faire connaître au public les heures des départs de convois de toute sorte, les stations qu'ils doivent desservir et les heures auxquelles ils doivent arriver à chacune des stations et en partir, constituent un contrat qui oblige les compagnies à faire arriver le voyageur à l'heure indiquée sur les affiches, à moins de cas fortuit et de force majeure. Par suite, une compagnie peut être condamnée à des dommages-intérêts à cause du retard dans l'arrivée d'un train lorsqu'il résulte des constatations du jugement que le retard a pour cause un fait qui peut-être imputé à faute aux agents de la compagnie.”
(Le Mémorial d’Aix, 1870-04-17)