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1856. Chauffage au gaz à Paris
 
“Depuis plusieurs jours la foule se presse à l'hôtel du Louvre pour voir fonctionner les appareils destinés au chauffage par le gaz. Bien que l’exposition de la Compagnie parisienne ne soit pas encore complète  on trouve là, non seulement des cuisines, des fours et des cheminées de toutes sortes, mais un grand nombre d'appareils pour les laboratoires de chimie, les pharmacies et les métiers spéciaux, la chapellerie, le blanchissage, le soufflage des perlés, le travail du verre. La manière dont ces mécanismes, d'ailleurs très simples, fonctionnent est expliquée sur place, d'une manière très lucide, par l'un de nos plus habiles ingénieurs, M. Nital-Roux ; et l'intérêt que met le public à écouter ces explications prouve que bientôt chez nous, comme en Angleterre, en Ecosse et dans quelques parties de l'Allemagne, le chauffage par le gaz deviendra populaire”.
(Le Mémorial d’Aix, 1856-09-28)
 
Le Mémorial d’Aix, 1859-10-09
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1856. Huile-gaz  
 
“(…) Paris vient de voir surgir une invention nouvelle : le gaz portatif, le gaz à la main, l’huile-gaz que l'on verse comme l'huile ordinaire et qui est affranchi de tous les dangers d'explosion.
« L’huile-gaz sans odeur, donnant une clarté vive et naturelle à la fois, conservatrice de la vue, illumine avec autant d'éclat les frontons des monuments et les maisons des grandes villes qu'elle alimente avec économie la lampe du plus humble travailleur.
Désormais, grâce à cette utile découverte, on peut avoir le gaz chez soi, assoupli à tous les besoins de la vie domestique, sans avoir recours à la pose des tuyaux, à l’établissement des compteurs, (…) aux travaux de maçonnerie qui en rendent l'emploi difficile et coûteux.”
(Le Mémorial d’Aix, 1856-08-31)
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1858. Gaz portatif (l’ancêtre du Butagaz et du Propagaz ?)
 
Il est question  (...)  de 1a création d'une nouvelle industrie d'une nature particulière et avantageuse. Il s'agit du gaz portatif, comprimé, breveté, dont l'exploitation, va avoir lieu à Marseille et à Saint-Chamas pour desservir toutes les localités voisines.(...) Ce gaz est transporté dans des voitures, qui viennent le déverser dans les réservoirs établis chez les abonnés, au fur et à mesure de leurs besoins. Chacune de ces voitures en contient une quantité suffisante pour l'alimentation de 250 becs pendant 24 heures. Ces réservoirs occupent une très petite espace et peuvent être placés partout où l'on veut, même dans les caissons de toiture pour servir à l'éclairage de la route.(...) Il y a là une invention d'une nature utile et qui, ayant déjà complètement réussi dans Paris, a donné la mesure des avantages dont on veut faire profiter maintenant la province et notamment notre département.”
(Le Mémorial d’Aix, 1858-07-25)
 
L’ancêtre du Butagaz et du Propagaz ?
 
Les utilisations du gaz d’éclairage
 
 
L’éclairage au gaz est en plein développement sur la période 1838-1870, mais on voit poindre la possibilité de l’éclairage électrique, dont on pressent le grand intérêt. Mais dans le même temps, à leur domicile, la majorité des Aixois s’éclairent encore à la lampe à huile ou bien la lampe à pétrole, ou bien à la bougie, comme en témoignent les publicités de l’époque (voir ci-dessous). Le passé reste présent...
 
On s’intéresse aussi à une autre utilisation du gaz : le chauffage (voir article ci-dessous).
 
Et l’on imagine aussi mettre le gaz en bouteille pour en faciliter l’utilisation (voir article ci-dessous).
Les Aixois et la révolution industrielle
 
Adduction d’eau    Transports     ÉCLAIRAGE    Manufactures     Photographie    Télécommunications  
Le Mémorial d’Aix, 1838-11-17
Le Mémorial d’Aix 1863-01-04