Les Aixoises et la crinoline
 
Durant la période 1838-1870, la mode féminine est caractérisée par le port de la crinoline.
 
Les Aixoises de la bonne société suivent cette mode ainsi que le montre la photo prise par Claude Gondran vers 1870 devant l’église de la Madeleine à Aix-en-Provence.
 
La crinoline, ce n’est pas que de la frivolité, c’est aussi de l’industrie (voir articles ci-dessous).
 
 
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Influence de la crinoline sur l’industrie de l’acier
 
L'acier est pour le moment à la mode, tellement à la mode que beaucoup de femmes en sont littéralement couvertes. Elles en ont dans leurs cheveux, sur leurs chapeaux ; leurs voilettes sont parsemées de paillettes d'acier, les agrafes, les épingles, les bracelets sont en acier. Ces jours-ci, à l'étalage d'un marchand, on voyait une mantille en dentelle noire, parsemée d'ornements d'acier de toutes formes. Quelques jeunes élégantes placent sur leur front un cercle d'acier formant diadème.
Il y a des fabriques d|Alsace qui doivent une fortune rapide à cette mode qui est arrivée comme un coup de tonnerre.
 
(Le Mémorial d’Aix, 1865-04-23)
 
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Crinoline et quincailliers
 
On sait que ce ne sont plus les lingères qui fournissent les jupons des dames, ce sont les quincailliers. Elles substituent à la crinoline le fer battu. C'est plus gênant, mais c'est plus solide.
 Sur le treillage formé par des lames d'acier, la robe s'arrondit majestueusement, l'étoffe s'étale dans toute son ampleur ; il n'y a pas à craindre d'aplatissement, ni de faux plis. Le jupon de fer est donc généralement adopté.
 
(Le Mémorial d’Aix, 1857-03-29)
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La vie quotidienne des Aixois
 
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