Les Aixoises et les journaux féminins
Dans la bonne société, on s’adonne aux ouvrages de dames. On s’abonne à des journaux féminins que l’on fait venir de Paris, et dans lesquels on trouve des patrons pour la confection de vêtements ainsi que des modèles divers pour la broderie.
Il existe aussi un journal de mode et de travaux pour les petites filles (“La poupée”).
Il convient de remarquer que le prix des abonnements à ces journaux ne les met pas à la portée du petit peuple : prix de l’abonnement annuel est de 12 fr alors que le salaire journalier maximum d’une ouvrière est de 2 fr. De toute façon ces ouvrières n’auraient pas l’opportunité de les exploiter pour se lancer dans la couture compte tenu de la durée légale du travail dans les manufactures.
Les sommaires du périodique “La Boîte à ouvrage” (première parution : janvier 1863) et de “La Gazette des Dames et des Demoiselles” ressemblent fort à celui du futur “Petit Echo de la Mode” (qui ne sera fondé qu’en 1880).
“Le Mémorial d’Aix” dans un article, énumère les contenus du journal “La Boîte à ouvrage”.