(Le Mémorial d’Aix, 1846-01-04)
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1839. Garde des jeunes enfants des ouvrières
 
“Grâce aux soins et au zèle de l'autorité de notre ville est dotée depuis quelque mois d'un si utile établissement. On sait que le but principal des salles d'asile est d'accueillir les jeunes enfants des ouvriers et des cultivateurs qui peuvent alors se livrer à leurs travaux journaliers sans la moindre inquiétude : le bienfait d'une pareille institution devait nécessairement se propager et il est peu de villes importantes qui n'en aient pas encore ressenti l'heureuse influence Déjà la salle d'Aix compte près de cent enfants des deux sexes âgés de 2 à 5 ans.
(...) En l'état, tous les enfants sont admis gratuitement sauf le droit d'exiger plus tard une modique rétribution de la part des parents qui auront le moyen de la payer ainsi, en principe, admission gratuite pour tous les indigents.”
(Le Mémorial d’Aix, 1839-03-16)
 
“Lundi dernier, la seconde salle d'asile succursale du faubourg a été ouverte aux jeunes enfants des classes ouvrières et laborieuses. Déjà trente élèves sont inscrits, et nous ne doutons pas qu'avant peu, plus de cent élèves ne fréquentent cet utile établissement.”
(Le Mémorial d’Aix, 1842-09-22)
(Le Mémorial d’Aix 1846-04-05)
(Le Mémorial d’Aix, 1851-08-10)
Lire la suite dans : Le Mémorial d’Aix, du 1850-07-28
 Dans les années qui suivent, le journal mentionne le développement des sociétés d’assistance mutuelle.
(Le Mémorial d’Aix, 1856-03-30 ; 1857-05-03 ; 1858-03-28)
 
 
Les Aixois et les germes de la sécurité sociale
 
 
Les ouvriers journaliers ne reçoivent pas de salaire quand ils sont empêchés de travailler, quelle qu’en soit la cause (intempéries, maladie).
Il n’y a pas de couverture sociale comme on la connaît de nos jours. Toutefois, on voit poindre des tentatives de couverture sociale, et cela, déjà avant la révolution de 1848.
 
La durée légale de la journée de travail est de 10 heures (voir article ci-dessous).
On tente d’organiser la garde des jeunes enfants des ouvrières (voir article ci-dessous).
 
On commence à créer diverses sociétés d’assistance mutuelle (voir coupures de journaux ci-dessous). Et l’on se préoccupe des conditions d’existence des femmes pauvres à la fin de leur vie (voir coupure de journal ci-dessous).
 
 
 
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1848. Durée légale du travail
 
“La question de la durée du travail dans les ateliers a motivé de la part de notre municipalité, l'arrêté dont la teneur suit. A partir de la publication du présent, les maîtres et chefs d'ateliers ne pourront soumettre leurs ouvriers qu'à dix heures de travail effectif par jour. En conséquence les chantiers ouverts à six heures du matin devront être fermés à six heures du soir.”
(Le Mémorial d’Aix, 1848-05-14)
La vie quotidienne des Aixois
 
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