1839. Garde des jeunes enfants des ouvrières
“Grâce aux soins et au zèle de l'autorité de notre ville est dotée depuis quelque mois d'un si utile établissement. On sait que le but principal des salles d'asile est d'accueillir les jeunes enfants des ouvriers et des cultivateurs qui peuvent alors se livrer à leurs travaux journaliers sans la moindre inquiétude : le bienfait d'une pareille institution devait nécessairement se propager et il est peu de villes importantes qui n'en aient pas encore ressenti l'heureuse influence Déjà la salle d'Aix compte près de cent enfants des deux sexes âgés de 2 à 5 ans.
(...) En l'état, tous les enfants sont admis gratuitement sauf le droit d'exiger plus tard une modique rétribution de la part des parents qui auront le moyen de la payer ainsi, en principe, admission gratuite pour tous les indigents.”
(Le Mémorial d’Aix, 1839-03-16)
“Lundi dernier, la seconde salle d'asile succursale du faubourg a été ouverte aux jeunes enfants des classes ouvrières et laborieuses. Déjà trente élèves sont inscrits, et nous ne doutons pas qu'avant peu, plus de cent élèves ne fréquentent cet utile établissement.”
(Le Mémorial d’Aix, 1842-09-22)