Claude Gondran (1823 -1913)
D’abord graveur sur bois et pierre fine, il est l’un des premiers photographes d’Aix.
Il a légué une série de photographies d’Aix-en-Provence et de ses proches environs sur la période 1860 à 1875. On peut consulter sur le site de la Bibliothèque Méjanes ou bien sous forme de CD-ROM diffusé par les Amis de la Méjanes.
(Le Mémorial d’Aix, 1847-03-14)
1860. Le succès du portrait
“La photographie a fait de nos jours de tels progrès qu'elle approche réellement de la perfection. Un des représentants de cet art merveilleux est dans notre ville depuis quelque temps, et il y a obtenu le plus grand succès, grâce à la netteté de ses épreuves et à l'exactitude de ses reproductions. Nous avons nommé M. Grouy, dont l'atelier, rue Pont-Moreau, 28, ne désemplit pas de visiteurs. Nos dames les plus jolies et les plus gracieuses, la plupart des notabilités locales se sont fait photographiés (...) M. Crouy jouit d'une telle vogue, et ses prix sont si modérés, que si nous avons l'avantage de le posséder encore quelques jours, il aura bientôt fait le portrait de notre population entière.”
(Le Mémorial d’Aix, 1860-01-08)
(Le Mémorial d’Aix, 1851-01-05)
(Le Mémorial d’Aix, 1859-01-02 et 1858-08-29)
(Le Mémorial d’Aix, 1861-06-09)
Photo Claude Gondran vers 1870
Profession : photographe
Au début, il n’y avait aucun photographe établi dans la ville d’Aix-en-Provence : c’étaient des itinérants qui s’installaient quelques jours pour faire des portraits au daguerréotype. Ainsi, on trouve plusieurs annonces dans le journal (Le Mémorial d’Aix : 1842-03-20 et 1842-03-24 et 1842-04-10)
“Le prix d'un portrait fait dans une séance de deux secondes est de 10 fr”.
Une nouvelle profession artistique et commerciale naît... profession dont Claude Gondran et Henry Péréda seront de célèbres représentants aixois durant la période d’observation (1838-1870).
Les Aixois et la révolution industrielle
1842. Les portraits
“Nous ayons vu ces jours derniers plusieurs portraits faits au daguerréotype par M.Gaudesz, officier polonais, résidant momentanément dans notre ville. Les dessins du merveilleux instrument de M. Daguerre étant la reproduction la plus fidèle de la nature, nous nous dispenserons de parler de la ressemblance qui ne peut pas être manquée, mais nous pouvons affirmer que l'exécution de ces portraits est parfaite. Nous recommandons à nos lecteurs cet intéressant artiste qui demeurer rue de l'Intendance, n° 5.
Le prix d'un portrait fait dans une séance de deux secondes est de 10 fr.”
(Le Mémorial d’Aix, 1842-03-20)
(Le Mémorial d’Aix, 1850-01-06)
(Le Mémorial d’Aix, 1858-10-10)
Henry Péréda
Son magasin ”La Photograhie parisienne” se trouve rue du Mouton (actuelle rue Constantin).
Il est l’auteur de quelques clichés collés sur la première page de l’éphémère hebdomadiare “L’Olivier” paru en 1879 (journal conservé à la Bibliothèque Méjanes et consultable sur place).
(Le Mémorial d’Aix, 1843-05-11)
1862. Un célèbre photographe : Dominique Roman
“(...) Parmi les photographes qui ont porté à cet art merveilleux des perfectionnements continus, nous devons mentionner M. Dominique Roman d'Arles, dont le talent n'a point d'égal dans le Midi, pour la reproduction des vues et monuments. La presse entière a rendu justice au mérite de cet habile praticien (...) Cet habile artiste, lauréat unique de l'exposition de Marseille, dont les travaux ont figuré avec avantage au salon du Louvre, a trouvé de justes appréciateurs à l'exposition universelle de Londres. Il a composé un album splendide des monuments du Midi de la France, où Arles, Montmajour, les Baux, Saint-Remy, Tarascon, Avignon, Orange, Nîmes, Beaucaire, Saint-Gilles, Aix, Saint-Chamas et Roquefavour ont apporté leur part contributive de leurs richesses, et qui forme une véritable histoire de la Provence, écrite en style lapidaire. Cet album, dont les premières pages avaient été offertes à l'Empereur lors de son passage à Arles, vient d'être adressé complet à Sa Majesté, qui, en retour, a fait remettre à l'auteur un coffret renfermant un vase d’argent ciselé, pièce remarquable d’orfèvrerie.(...)
On trouvera des épreuves des photographies de M. Roman à la librairie Remondet-Aubin..”
(Le Mémorial d’Aix, 1862-06-22)
Dominique Roman (1824 - 1911)
C’est un des premiers photographes d’Arles. Il a notamment photographié les monuments de Provence.