L’enseignement à Aix
Le Mémorial d’Aix, 1850-06-02
 
Quelles informations à mettre sur cette page ???
 
Il faut structurer cette page peut être en mettant un début d’article pour chacun des points du plan ci-contre comme on le fait sur le portail Orange
 
Analphabétisme
Ouverture de grades écoles
articles sur l’éducation
 
cours gratuits divers
université populaire
curiosités scientifiques
cours particuliers
distribution des prix
 
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Qu’est-ce que le télégraphe électrique ?
 
faire un chapitre curiosité scientifique
 
“(...) La télégraphie électrique est fondée sur l'influence qu'un courant électrique exerce sur l'aiguille aimantée. L'aiguille est détournée du nord au sud qu'elle affecte constamment, et tend à se détourner soit à droite, soit à gauche, suivant que le courant est dirigé le long du fil dans un sens ou dans un autre. (...)
 
Le télégraphe électrique dans sa forme primitive consistait :
1° en une pile voltaïque placée à chaque extrémité du chemin, et toujours prête à produire un courant ;
2° en un fil allant d'un bout à l'autre de la ligne avec retour sur lui-même ;
3° pour chaque extrémité, ou même pour chaque station, en un cadran sur lequel étaient placées deux aiguilles aimantées, qui s'écartaient chacune adroite ou à gauche de la situation normale, suivant que le fil métallique était mis, par l'un de ses bouts ou par l'autre, en communication avec le pôle positif de la pile ou avec le pôle négatif.
Les signes télégraphiques résulteraient des positions respectives que prenaient les aiguilles, des combinaisons de ces positions ou de leur répétition précitée coup sur coup. Isolément, ou répétées, ou combinées, toutes ces positions se reproduisaient aussitôt à l’extrémité de la ligne. La rapidité de transmission est, on peut le dire infinie, car la vitesse d'un courant électrique est supérieure à celle de la lumière elle-même qui parcourt 77 000 lieues par seconde.
 
(...) Les mécanismes de la télégraphie électromagnétique sont déjà portés à ce point de perfection, que l'aiguille indicatrice, qui est placée sur un cadran, peut, dans chacune de ses positions, agir sur un échappement qui pousse un caractère d'imprimerie, qui lui-même presse une feuille de papier blanc contre une feuille noircie. On a ainsi un télégraphe imprimeur qui donne des copies à double expédition des dépêches transmise en lettres ordinaires de l'alphabet. Dans ce cas, la dépêche est transmise sans qu'il y ait personne pour la recevoir. A plus forte raison a-t-on pu imaginer un mécanisme à sonnette qui avertit préalablement d'être attentif l'employé placé à l'autre extrémité de la ligne.(...)”
(Le Mémorial d’Aix, 1844-12-08)
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Qu’est-ce que la photographie ?
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Découverte de M. Daguerre.
 
(...) « L'Académie des sciences vient d'entendre la communication du procédé de M. Daguerre. (...) Voici le résumé général de ce procédé ingénieux tel qu'il a été communiqué à l'Académie des sciences par l'organe de M. Arago.
Le procédé peut se partager en trois temps distincts. Dans le premier il s'agit d'enduire une plaque  métallique d'une substance assez sensible pour recevoir les impressions des objets ; dans le second, de présenter l'enduit dans les conditions les plus favorables pour recevoir ces impressions ; dans la troisième enfin, de traduire en une image nette et permanente le sujet de ces impressions.
« L'appareil consiste, pour le premier temps dans une plaque de cuivre plaquée d'argent sur laquelle on étend un enduit composé de vapeurs d’iode sous la forme d'une couche d'une minceur telle qu'elle a été évaluée à un millionième de millimètre seulement. La plaque a été décapée et lavée ensuite à l’acide nitrique, avant de recevoir le vernis. Le vernis qui la recouvre s'obtient en exposant la plaque ainsi préparée à la vapeur de l’iode.
« Une condition importante, c’est que le vernis se répande d’une manière uniforme ; or, on arrive à ce résultat, en bordant la plaque d'une languette du même métal.
« Pour le second, on n'a besoin que d'une chambre obscure.
Dans le dernier temps on a recours à la vapeur du mercure pour faire ressortir l’impression.
«Voici maintenant la marche du procédé et les résultats de l’opération « La plaque recouverte de son enduit est portée dans la chambre noire au foyer de 1a lentille ; la lumière et l'objet éclairé sont projetés sur le vernis et y laissent une impression réelle mais qui n'est pas encore visible.
« Pour arriver à ce résultat, on retire la plaque chargée de son empreinte, et on l'expose à la vapeur du mercure sous un angle de 45 degrés environ.
« Il s'agit maintenant de fixer définitivement l'image. Dans cette vue, on plonge la plaque dans de l’hyposulfite de soude ; on lave ensuite à grande eau, à l'eau distillée et l'opération est terminée.”
(Le Mémorial d’Aix, 1839-08-24)
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Gymnastique à l’école
 
 
“Un décret du 3 février 1869 prescrit renseignement de la gymnastique dans les lycées, les collèges et les écoles soit normales, soit communales. En voici les principales dispositions.
 
Lycées et collèges. La gymnastique fait partie de renseignement donné dans les lycées impériaux et les collèges communaux. Un maître de gymnastique est attaché à chaque lycée ou collège. Il est nommé par le ministre. Les appareils de gymnastique seront construits ou installés dans tous les lycées. Il en sera de même pour les collèges communaux dans la mesure des crédits votés à cet effet par le conseil municipal.
 
Ecoles communales. Les conseils municipaux délibéreront dans leur session de mai 1869, sur les moyens à prendre pour organiser les exercices gymnastiques appropriés aux besoins des écoles primaires communales.
Les exercice sont dirigés par l'instituteur ou par un maître spécial. Ils sont suivis par tous les élèves qui n'en ont pas été  dispensés par le maire sur le certificat d'un médecin.
Des secours pourront être accordés sur les fonds de l'Etat aux communes qui feront établir des appareils de gymnastique pour leurs écoles.
 
Écoles normales primaires. L'enseignement de la gymnastique est obligatoire dans les écoles normales primaires et dans les écoles primaires qui leur sont annexées.
Les appareils de gymnastique nécessaires pour la complète exécution du programme numéro 3 seront établis dans toutes les écoles normales primaires.
Un maître de gymnastique, nommé par le ministre, est attaché à chaque école normale primaire.
Le maître de gymnastique de l'école normale peut être chargé par le recteur d’enseigner aux instituteurs, réunis à cet effet au chef-lieu de canton, le mode d'exécution du programme à suivre dans les écoles primaires.”
 
(Le Mémorial d’Aix, 1869-02-14)