Les Aixois(es) et les risques du voyage
Avec l’arrivée des voyages en chemin de fer commence une histoire dont les thèmes gardent toujours leur actualité même à l’époque du T.G.V, comme les retards de trains pour cause météorologique et les défauts de communication de la Compagnie (voir articles ci-dessous) ainsi que les accidents.
Une certaine tradition voudrait que nos ancêtres aient été effrayés par la vitesse du train. Si cette crainte a existé, elle n’a jamais trouvé aucun écho dans “Le Mémorial d’Aix”.
Pour mémoire, la vitesse de pointe d’une diligence était de 6 lieues par heure, soit environ 24 km/h. Les premiers trains de voyageurs font du 45 km/h, temps d'arrêt compris. Mais ils s’autorisent 65 km/h de Lyon à Marseille par exemple.
Fatalement, il y a eu des accidents. En particulier, on en signal deux, très importants : un train du plaisir vers Paris pour l’exposition universelle de 1867 a déraillé (Le Mémorial d’Aix, 1867- 08-04). Un très grave accident a eu lieu en 1865 (Le Mémorial d’Aix, 1865-07-9, 1865-07-16, 1865-08-06) et un accident de passage à niveau (Le Mémorial d’Aix, 1869-06-20)
Le journal publie des statistiques (Le Mémorial d’Aix, 1847-06-06, 1859-10-16, 1861-11-03, 1861-12-01, 1862-10-12). Et l’on déroule toujours la même dialectique pour ce qui concerne les statistiques sur les accidents (voir article ci-dessous).
Un voyage en train présente toujours une part d’aventure : les Aixois voyageurs ont ainsi appris à leurs dépens que prendre le train de Beaucaire n’était pas toujours une partie de plaisir... (voir ci-dessous)