La fin du XVIIIe siècle est une période de grands travaux en bordure de ville.
D’une part, M. de Boisgelin, archevêque d'Aix, et en cette qualité premier procureur du pays, président-né des états de Provence, entreprend à partir de 1775 de faire construire une nouvelle route pour Marseille (actuelle avenue des Belges) pour remplacer le chemin précédent. Pour cela on tranche le Mont-Perrin vers le milieu pour laisser le passage à ce chemin neuf. Les terres provenant de cette saignée servent à élever la chaussée vers Marseille. Cette route est plus haute de deux bons étages par rapport au sol des deux “rives”, ce qui est toujours vrai de nos jours. La nouvelle route est plus large et elle est au même niveau que le Cours beaucoup plus élevé que celui du Pré-Bataillier.
Par ailleurs, c’est à la même époque qu’a eu lieu la démolition de l'ancien palais comtal. Les déblais servent à rehausser le terrain situé en dehors du Cours pour commencer à former l’esplanade de la Rotonde.
Reste à mettre le Cours en communication directe avec la Rotonde, au moyen d'un pont jeté sur l'ancien fossé de la ville, avec une nouvelle entrée ornée de belles grilles en fer forgé fermées pour la nuit.