Les débuts d’Eugène Labiche
Embrassons-nous Folleville (1860)
La cagnotte (1864)
L’affaire de la rue Lourcine (1869)
Ces pièces appartiennent encore de nos jours
au répertoire traditionnel du théâtre de boulevard.
(Le Mémorial d’Aix, 1868-10-18)
Les Aixois et le théâtre
Au XIXe siècle, les représentations théâtrales se font dans la salle appelée aujourd’hui théâtre du jeu de Paume située rue de l’Opéra, à deux pas du Cours Mirabeau.
La saison théâtrale se déroule de novembre à mars, à raison d’une ou deux soirées par semaine. En général, le programme d’une soirée comporte un vaudeville ou un mélodrame (et un opéra).
Semaine après semaine, le journal donne le programme de chaque soirée. Les pièces présentées sont des oeuvres du XIXe siècle, qui, sauf exception pour Eugène Labiche, ne sont pas passées à la postérité. (Voir ci-dessous la liste des oeuvre de Labiche jouées à Aix). En revanche, le théâtre a parfois (mais rarement) présenté des oeuvres non contemporaines comme “Les Précieuses ridicules” et le “Tartuffe”.
Le critique du Mémorial d’Aix se fait l’écho du public Aixois qui rêvait d’accueillir la grande tragédienne Rachel qui était venue jouer à Marseille, mais cela n’a pas pu se faire.
Le journal donne aussi les tarifs : l’aspect financier constitue un élément intéressant (voir article ci-dessous).
Qui peut s’offrir une place de théâtre ?
ll y a quelque 150 ans, l’entrée dans la salle de spectacle coûte 1 fr, (auquel il faut rajouter le prix d’un siège ou d’une loge). Cela représente environ 50% d’un bas salaire journalier (sur la base 2 fr/J)
En 2011, une séance de cinéma (hors réduction) est 10 € ce qui représente environ 18% d’un bas salaire journalier (calculé sur la base d’un SMIC à 1365 € par mois de 25 jours, soit environ 54 € par jour)
En 2011, la place la moins chère au théâtre du Jeu de Paume est en moyenne 20 € environ, ce qui représente environ 36% d’un bas salaire journalier (calculé sur la base d’un SMIC à 1365 € par mois de 25 jours, soit environ 54 € par jour).
